En Belgique, mobilisation spirituelle en faveur de l’enfant à naître

Source: District de Belgique - Pays-Bas

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En Belgique, une mobilisation spirituelle s’organise en faveur de l’enfant à naître, tandis qu’une proposition de loi en faveur de l’avortement revient à l’agenda du Parlement fédéral, au mois de février.

Un sursaut de prières et de pénitences

Un sursaut de prières et de pénitences est nécessaire pour épargner à la Belgique, cette réforme législative mortifère pour la société. La proposition vise premièrement à dépénaliser l’avortement, jusqu’au terme même de la grossesse.

Chaque chrétien est invité :

  1. Du 2 au 11 février, à réciter chaque jour le Rosaire ou au moins le chapelet, en neuvaine de prières.
  2. Vendredi 7 février, à offrir une journée de pénitence et de jeûne, en supplication au Cœur Sacré de Jésus.
  3. Mardi 11 février, à 13.00, à rejoindre l'initiative de prier le chapelet, au sanctuaire Notre Dame de Lourdes - Rue Léopold Ier, 296 - 1090 Jette (Bruxelles).

Le 2 février, on célèbre la Présentation de Jésus au Temple et la Purification de la Sainte-Vierge-Marie. Le 11 février est le jour de la fête de Notre-Dame de Lourdes. Ces neufs jours, du 2 au 11, constituent donc une période privilégiée pour implorer la Divine Miséricorde.

Puissent Saint-Michel-Archange, patron de Bruxelles, capitale de l’Europe, défendre les intérêts de ce combat et Saint Joseph, patron de la Belgique, guider et protèger cette nation, comme il a veillé sur la Sainte Famille, dans les affres du massacre des Saints Innocents.

Notre-Dame de Guadalupe, patronne des enfants à naître

« Qu'as-tu fait? Ecoute le sang de ton frère crier vers moi du sol! » (Gn 4, 10).

La prière et de la pénitence sont d’une importance très grande, face à l’enjeu législatif. Il s'agit de faire monter vers Dieu, une ardente supplication pour la protection de la vie, en Belgique tout particulièrement, et dans les pays du monde entier ! Cette mobilisation spirituelle peut obtenir une réaction positive de la part de chaque politicien conscient de sa responsabilité en cette affaire.

La vie humaine est un don de Dieu. Il en est le maître et veut qu'elle soit respectée de sa conception à sa fin naturelle. Toute personne convaincue de l'étendue et de la gravité des attentats contre la vie à naître, a la responsabilité de prier et de sensibiliser son prochain.

« A chacun je demanderai compte de la vie de son frère » (Gn 9, 5).

Déjà, en novembre et décembre derniers, cette proposition a provoqué une forte réaction accompagnée par la prière privée et publique. Finalement, un report de vote avait été décidé. Désormais, l'avis du Conseil d’Etat n’est pas attendu avant le 13 février.

Le deuxième volet de la législation proposée – dont il a été beaucoup moins question dans les médias – vise à empêcher l’expression de tous ceux qui jugent que l’avortement est contraire à la loi de Dieu et à la droite conscience. L'Institut Européen de Bioéthique en propose une analyse, ici

Réagissant à cette sombre perspective, la Conférence des évêques de Belgique (BVB) avait publié une déclaration, dès le 12 novembre 2019, appelant à un énième “débat de fond” sur la question.