Parution de Nouvelles de Chrétienté

Source: District de Belgique - Pays-Bas

Le dernier numéro de Nouvelles de Chrétienté (n°155 de septembre-octobre 2015) vient de paraître avec un retard dû à l’actualité du Synode sur la famille qui a accaparé nos rédacteurs ; nous prions nos lecteurs de bien vouloir nous en excuser. En décembre, le prochain numéro retrouvera le calendrier normal de parution.

On trouvera sur le pdf de DICI 324 le sommaire détaillé et le bon de commande de ce n°155 ici. Voici un extrait de l’éditorial intitulé « Sous l’amnistie, l’amnésie du cardinal Kasper » :

« (…) Derrière les offres pastoralement miséricordieuses du cardinal Walter Kasper en faveur de l’accès à la communion des divorcés civilement remariés, il y a une amnistie prétendument généreuse pour les parents infidèles à leur engagement devant l’autel, et une amnésie réellement coupable sur le sort des enfants victimes du divorce.

« Comme le rappelle Mgr Bernard Fellay dans sa Supplique au pape François du 15 septembre 2015 : ‘C’est la gloire de l’Eglise catholique, tout au long des siècles, d’avoir défendu contre vents et marées, malgré les sollicitations, les menaces et les tentations, la réalité humaine et divine du mariage.’ Verrons-nous aujourd’hui la doctrine catholique du mariage servilement alignée sur les idéologies modernes, individualistes et hédonistes ?

« Le romancier protestant André Gide lançait dans Les Nourritures terrestres : ‘Familles, je vous hais !’, avant de faire dans Les Faux-monnayeurs l’éloge de la bâtardise. Dans cette perspective, pour être ‘authentique’ il faut dénoncer sa filiation, secouer le carcan familial, rejeter le poids d’un patrimoine imposé. Alors l’enfant sans père ni mère peut être sinon l’auteur de ses jours, du moins le créateur de ses valeurs. Mais tout cela n’est que littérature…

« On aimerait que le cardinal Kasper et tous les évêques progressistes voient la vraie vie en face : le malheur des enfants écartelés entre des parents qui se disputent jalousement leur affection, qui confisquent leur amour de façon exclusive. Une pastorale amnésique au point d’oublier cette réalité, n’est pas miséricordieuse. Elle est en phase avec le monde. Or ‘le monde passe, et sa concupiscence aussi ; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement’. (1Jn 2,17) »

(Source : FSSPX/MG – DICI n°324 du 06/11/15)