La Grande Promesse du Sacré Cœur
Détail de l'ornement utilisé lors de la consécration de l'Equateur en 1874 sous Garcia Moreno.
En 1688, au cours d'une apparition à Sainte Marguerite-Marie, Notre-Seigneur Jésus-Christ promit la grâce de la bonne mort à ceux qui communieraient les premiers vendredis du mois, neuf mois de suite. C'est ce qu'on a appelé La Grande Promesse.
Les 12 promesses du Sacré Cœur
1. Je leur donnerai toutes les grâces nécessaires à leur état.
2. Je mettrai la paix dans leur famille.
3. Je les consolerai dans toutes leurs peines.
4. Je serai leur refuge assuré pendant la vie et surtout à la mort.
5. Je répandrai d’abondantes bénédictions sur toutes leurs entreprises.
6. Les pécheurs trouveront dans mon Cœur la source et l’océan infini de la miséricorde.
7. Les âmes tièdes deviendront ferventes.
8. Les âmes ferventes s’élèveront à une grande perfection.
9. Je bénirai moi-même les maisons où l’image de mon Sacré-Cœur sera exposée et honorée.
10. Je donnerai aux prêtres le talent de toucher les cœurs les plus endurcis.
11. Les personnes qui propageront cette dévotion auront leur nom écrit dans mon Cœur, où il ne sera jamais effacé.
12. Je te promets, dans l’excès de la miséricorde de mon Cœur, que son amour tout-puissant accordera à tous ceux qui communieront les premiers vendredis du mois, neuf fois de suite, la grâce de la pénitence finale, qu’ils ne mourront point dans ma disgrâce, ni sans recevoir leurs Sacrements, et que mon divin Cœur se rendra leur asile assuré à cette dernière heure.
Les communions réparatrices des premiers vendredi du mois
La douzième promesse a été intégralement insérée dans la Bulle de canonisation de Sainte Marguerite-Marie, le 13 mai 1920, par le Pape Benoît XV. Il a ainsi voulu encourager la pratique des communions réparatrices des neuf premiers vendredis du mois, en l’honneur du Sacré-Cœur.
Prière de Sainte Marguerite Marie
O Cœur divin, qui nous avez montré sur la Croix l’excès de votre amour et de votre miséricorde en Vous laissant ouvrir pour donner une entrée aux nôtres, recevez-les donc maintenant en les attirant par les liens de votre ardente charité, pour les consommer par la véhémence de votre amour.
O Cœur très libéral, soyez tout notre trésor et notre seule suffisance.
O Cœur très aimant et très désirable, apprenez-nous à Vous aimer et à ne désirer que Vous.
O Cœur très favorable et qui prenez tant de plaisir de nous faire du bien, faites-moi celui d’acquitter ma dette envers la divine justice.
Je suis insolvable, payez pour moi. Réparez les maux que j’ai faits, par les biens que Vous avez faits.
Et afin que je Vous doive tout, recevez-moi, ô Cœur charitable, à l’heure redoutable de ma mort.
Cachez mon âme de la divine colère, que j’ai souvent irritée.
Paraissez et répondez pour moi ; car je n’ai rien fait qui ne me condamne à un supplice éternel, si Vous ne me justifiez.
Hélas ! Ne souffrez pas que je sois privée de Vous aimer éternellement.
Je languis du désir d’être unie à Vous, de Vous posséder et m’abîmer dans Vous, pour ne plus vivre que de Vous qui êtes ma demeure pour toujours.
C’est en Vous, ô Cœur tout aimable, que je veux aimer, agir et souffrir.
Consommez donc en moi tout ce qu’il y a de moi-même ; et mettez en place ce qui est de Vous et me transformez en Vous.
Que je ne vive que de Vous et pour Vous. Soyez donc ma vie, mon amour et mon tout. Amen.