Belgique : euthanasies expéditives
En Belgique, un membre de la Commission fédérale de contrôle et d’évaluation de l’euthanasie a démissionné. Il reproche à la Commission de ne pas avoir envoyé devant les tribunaux un médecin qui a mis fin aux jours d’une de ses patientes sans respecter la procédure légale.
Les plaintes concernant des cas d’euthanasie hâtive se multiplient en Belgique, tel celui d'une femme autiste de 38 ans, sans suivi médical depuis quinze ans, qui a demandé à être euthanasiée rapidement à la suite d’une rupture amoureuse. L’euthanasie a eu lieu deux mois plus tard…
Le cas qui a conduit à la démission d’un membre de la Commission, est celui d'une patiente atteinte de démence, qui était en phase d’agonie. Pour soulager ses souffrances, son médecin a décidé de lui administrer une dose létale de médicaments, sans son consentement. La Commission aurait dû transférer le dossier au parquet, elle ne l’a pas fait.
Dans ce contexte, l’évêque auxiliaire de Malines-Bruxelles, Mgr Jean Kockerols, a déclaré le 11 janvier 2018 à l’agence Catholic News Service que la Commission « ne travaille pas comme il faudrait », rappelant « nous sommes opposés à toute forme d’euthanasie, c’est la position de l’Eglise comme chacun sait ».
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(Sources : Cathobel/Catholic News Service/Catholic Herald - FSSPX.Actualités)